En histoire de l’art, il est communément admis que le peintre flamand Jan Van Eyck ignorait les lois de la perspective. Gilles Simon, maître de conférences à l’Université de Lorraine et chercheur au laboratoire d’informatique LORIA (CNRS, Inria, Université de Lorraine), a réalisé une analyse probabiliste de cinq tableaux peints par l’artiste entre 1432 et 1439 et a révélé, grâce à des méthodes de vision par ordinateur, que le peintre était en réalité très en avance sur son temps. Il utilisait une machine à perspective perfectionnée à deux degrés de liberté pour représenter l’espace au plus près de la vision humaine. Cette découverte étonnante résout une énigme majeure de l’histoire de l’art et fait de Jan Van Eyck le père de techniques comme la réalité augmentée ou l’holographie synthétique.
Du 9 au 13 août aura lieu la très sélective conférence SIGGRAPH, rendez-vous international sur l’infographie et les techniques interactives. Des chercheurs de l’équipe Pixel y animeront un cours de 3 heures et détailleront leur solution a un problème fondamental de modélisation géométrique. Le fruit de travaux menés avec leurs homologues russes.
Le port du masque des enseignants a-t-il un impact sur l’apprentissage de la lecture chez les jeunes élèves ? C’est la question que se sont posée Agnès Piquard-Kipffer,
Au sein du Loria, l’équipe de recherche SMarT travaille sur divers sujets autour de la modélisation du langage et la traduction automatique. Allant de l’amélioration de la voix œsophagienne à l’analyse de sentiments multilingues dans le discours, leurs horizons de recherche vont toujours plus loin.