Pour contribuer à valoriser l’excellence scientifique des femmes, qui reste trop peu reconnue, la Fondation L’Oréal, avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, décerne le Prix Jeunes Talents Pour les Femmes et la Science France 2021 à 35 jeunes chercheuses brillantes.
Toutes nos félicitations à Gabrielle De Micheli, lauréate de ce prix !
Le travail de Véronique Cortier, Directrice de recherche CNRS (Pesto), Alexandre Debant, post-doctorant Inria (Pesto) et Pierrick Gaudry, Directeur de recherche CNRS (Caramba) a été récompensé de 40.000 € par un programme de « bug bounty » lancé par Swiss Post pour la vérification de son protocole de vote électronique.
Le projet DigiTrust est un des projets du programme IMPACT Initiative Lorraine Université d’Excellence (LUE) qui s’inscrit dans un des six défis sociétaux établis : la confiance dans le numérique. L’objectif scientifique global de DigiTrust est la conception, l’analyse et la mise en œuvre de systèmes numériques dans lesquels la société civile pourra avoir confiance pour résister aux attaques et pour protéger les biens.
Rémi Decelle, doctorant dans l’équipe Adagio et à l’INRAE, a reçu le Best student paper Award à la conférence DGMM 2021, International Conference on Discrete Geometry and Mathematical Morphology. Ce prix lui a été décerné pour son article intitulé Digital Straight Segment Filter for Geometric Description, Rémi Decelle, Phuc Ngo, Isabelle Debled-Rennesson, Fleur Longuetaud, Frédéric Mothe.
En histoire de l’art, il est communément admis que le peintre flamand Jan Van Eyck ignorait les lois de la perspective. Gilles Simon, maître de conférences à l’Université de Lorraine et chercheur au laboratoire d’informatique LORIA (CNRS, Inria, Université de Lorraine), a réalisé une analyse probabiliste de cinq tableaux peints par l’artiste entre 1432 et 1439 et a révélé, grâce à des méthodes de vision par ordinateur, que le peintre était en réalité très en avance sur son temps. Il utilisait une machine à perspective perfectionnée à deux degrés de liberté pour représenter l’espace au plus près de la vision humaine. Cette découverte étonnante résout une énigme majeure de l’histoire de l’art et fait de Jan Van Eyck le père de techniques comme la réalité augmentée ou l’holographie synthétique.
