HPCQS – Vers un supercalculateur quantique fédéré en Europe

3 décembre 2021

Avec le nouveau projet “High-Performance Computer and Quantum Simulator hybrid” (HPCQS), l’Europe entre dans l’ère du calcul hybride quantique à haute performance. HPCQS vise à intégrer deux simulateurs quantiques, contrôlant chacun plus de 100 qubits dans des superordinateurs situés dans deux centres européens de calcul haute performance en France et en Allemagne. L’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (EuroHPC JU) soutient le projet d’infrastructure HPCQS dans le cadre de son action de recherche et d’innovation “Advanced pilots towards the European exascale Supercomputers”. HPCQS recevra un budget total de 12 millions d’euros au cours des quatre prochaines années, qui sera fourni à parts égales par EuroHPC et les États membres participants.

En joignant ses efforts à ceux du monde universitaire, des organismes de recherche et de technologie et de l’industrie, l’Europe développe sa compétitivité technologie pour les applications nécessitant des simulations complexes et la résolution de problèmes d’optimisation. Sont concernés, notamment, la conception de matériaux et de médicaments, la logistique et le transport, ainsi que de nombreux autres cas d’usage industriels. Le projet HPCQS jouera un rôle clé en permettant aux entités de recherche et aux industries d’exploiter les nouvelles technologies quantiques.

Pour atteindre ces objectifs, HPCQS réunit d’éminents experts en informatique quantique et en calcul haute performance issus des milieux scientifiques et industriels de six pays européens. Les cinq centres HPC européens participants – JSC au Forschungszentrum Jülich (Allemagne), GENCI/CEA (France), Barcelona Supercomputing Center (Espagne), CINECA (Italie) et NUIG-ICHEC (Irlande) collaborent étroitement avec les partenaires technologiques Atos (France), ParTec (Allemagne), FlySight (Italie), ParityQC (Autriche), Eurice (Allemagne) et les partenaires recherche CEA (France), CNRS (France), Inria (France), CNR (Italie), l’Université d’Innsbruck (Autriche) et Fraunhofer IAF (Allemagne).

Côté CNRS, sont impliqués les laboratoires : Institut de Recherche en Informatique Fondamentale (IRIF – CNRS/Université de Paris), LIP6 (CNRS/Sorbonne Université), Laboratoire Méthodes Formelles (LMF – CNRS/Université Paris-Saclay/ENS Paris-Saclay), Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications (Loria – CNRS/Université de Lorraine/Inria) avec les partenaires Université de Paris, Sorbonne Université, Université Paris-Saclay, CentraleSupélec et Université de Lorraine.