Améliorer l’apprentissage des langues avec le projet METAL

23 mai 2016

Le projet METAL porté par Anne Boyer de l’équipe Kiwi a remporté un appel à projets e-FRAN. Il vise à l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de l’apprentissage des langues, à l’écrit comme à l’oral. De nombreux outils seront développés pour un apprentissage plus personnalisé et motivant.

L’appel à projets E-FRAN (Espaces de Formation, de Recherche et d’Animation Numérique) s’inscrit dans un projet de grande ampleur visant à accompagner la mise en œuvre du plan numérique pour l’éducation.

Il a pour but de soutenir des projets de transformation de l’école par et pour le numérique, en créant des « territoires éducatifs d’innovation numérique », en s’appuyant sur la recherche. Le projet METAL fait partie des 9 projets retenus (sur 66 déposés).

METAL (Modèles et Traces au Service de l’Apprentissage des Langues), porté par Anne Boyer de l’équipe Kiwi, vise à améliorer la pratique écrite et orale des langues en analysant les traces laissées par l’élève lors de ses apprentissages, et à développer de nouveaux outils afin de s’adapter aux besoins et au rythme de chaque apprenant.

Le projet METAL est basé sur la compréhension et l’anticipation du comportement des élèves. Il s’agit tout d’abord de travailler sur leur motivation et de privilégier un suivi individualisé par les enseignants, ce grâce à des outils tels un tableau de bord et un baromètre éducatif.

L’apprentissage personnalisé des langues (notamment le français et l’allemand), passera quant à lui par la conception d’un générateur semi-automatique d’exercices et par le développement d’une tête parlante virtuelle 3D visant à améliorer la prononciation.

Enfin, le projet analyse les traces numériques de l’élève, c’est-à-dire qu’il crée une dynamique se basant sur les progrès et les difficultés de l’élève.

Plusieurs équipes du LORIA sont mobilisées sur ce projet : Kiwi, Multispeech et Synalp. De nombreux autres partenaires sont impliqués : Interpsy, Lisec et l’ESPE de Lorraine, le laboratoire D@nte de l’Université de Versailles Saint-Quentin et des partenaires industriels (ITOP Education et Sailendra).